Vertical Limit

En 1999, l’hurluberlu Paco Rabanne annonçait que la station MIR allait s’écraser sur Paris. Est-ce que c’était le battement d’aile du papillon qui résonna à Hollywood dans une multiplication de réadaptations des classiques du cinéma: les super-héros avec X-Men, les requins avec Peur bleue, l’exploration spatiale avec Mission to Mars, le péplum avec Gladiator et forcément, les films d’actions de Stallone. Sauf qu’ils ont choisi Cliffhanger.

Le slogan du film ressemble à un conseil pour vider une fosse septique.

Alex Cross

Aux Etats Unis, il y a un acteur qui, ne trouvant sûrement pas de boulot, a décidé de produire, écrire, réaliser et jouer dans ses propres films. Un truc assez spécial, destiné dans un premier temps à un public bien précis (sans doute lui même) et qui, par le bouche à oreille, a réussi a toucher un peu plus de monde. Ces films ont pour personnage principal, une grand mère, joué par Tyler Perry. Oui, dis comme ça, on dirait du sous Eddy Murphy avec une grosse dose de mégalomanie. Ça donne envie, n’est ce pas?

Et bien, sachez que ce rôle lui a permis d’avoir des rôles dans d’autres productions, et pas le petit rôle de l’acteur comique hein, non, non. Le rôle principal, un personnage déjà vu à l’écran dans deux films! Interprété à l’époque par Morgan Freeman dans le collectionneur et le masque de l’araignée ! Mais oui ! le profiler Alex Cross !

Je suis la nuit, je suis la vengeance, je suis Bat… euh Alex Cross

Le nombre 23

Joel Schumacher est un réalisateur compliqué. Comme ses homonymes allemands, il n’est pas à un crash près, réussissant la destruction d’une franchise (Batman) ou en donnant le pire rôle de sa carrière à un monstre comme De Niro (Personne n’est parfait(e) ). Mais, il lui arrive aussi de faire des petites merveilles (Tigerland).

Jim Carrey, lui, a gagné ses galons d’acteur dramatique avec Man on the moon, The Truman Show ou the Majestic. On commence à penser qu’il est capable de tout jouer.

La première rencontre fut assez laborieuse. Carrey s’en sortait avec les honneurs dans le trop coloré Batman Forever mais c’est facile quand le coté cartoon est assumé à 200%. On regrettera surtout sa tenue trop moulante 😐 Alors, autant dire que la deuxième rencontre est un peu inquiétante, vu le thème.

 Oh bah oui, gribouillons lui la gueule pour faire plus inquiétant.

Turf

Désolé si vous attendiez la critique de Février, le fait est que je n’ai pas tenu vingt minutes devant le film choisi et à côté de ça, j’avais d’autres trucs peu importants à faire comme « boire des coups ». Mais comme on ne laisse pas un film vivre sans qu’on pointe un doigt gras dessus. Et là, c’est tirer au mortier sur une ambulance en panne.

Le U en forme de fer à cheval, le slogan digne d’une pantalonnade d’ivrognes, bienvenue chez Onteniente.

La dame en noir

Peut-on sortir d’un rôle marquant et avoir une grande carrière quand on a commencé par une série de films qui a bouffé toute une adolescence? Mark Hamill dit “non”, Macaulay Culkin dit “non et une petite pièce pour me piquer”, Leonard Nimoy dit “non” en vulcain, River Phœnix et Paul Walker ne disent plus rien et Harrison Ford dit “oui”. (et je cite River Phoenix parce qu’il avait vraiment tout pour être un grand)

Il est encore trop tôt pour savoir ce que deviendra Daniel Radcliffe, alors intéressons-nous à son premier film post Harry Potter. Pas de soucis, je ne me poserai jamais cette question pour le mec qui joue Ron Weasley.

« Craignez sa malédiction »: Oui, ne tentez pas la fureur de Haley Joel Osment!

My Best of 2013

Il n’y a pas que du mauvais au cinéma. Et en attendant la prochaine chronique, voici mes dix films de l’année écoulée.

Enjoy.

Le guetteur

Daniel Auteuil est un grand acteur français qui a presque joué dans tous les genres du cinéma français. On l’a connu jeune premier rigolo, dont le fait d’armes le plus connu est “les Sous doués”, puis dans des films plus sérieux de Jean de Florette a Dialogue avec mon jardinier, récoltant au passage, douze nominations au césar du meilleur acteur (pour deux récompenses, Jean de Florette et la fille sur le pont). Depuis, il s’est mis à la réalisation et s’occupe de l’œuvre de Marcel Pagnol.

Matthieu Kassovitz est la tête brulée du cinéma. Réalisateur talentueux mais légèrement mal servi par des projets ambitieux mais étrangement mal fichus (Gothika, Babylone AD, Assassin(s)), il reste un acteur assez rare mais souvent efficace que ce soit chez Audiard, Jeunet, Costa Gavras ou Spielberg.

 Il fallait bien un jour que les deux se rencontrent dans un même film! Dommage que ce soit celui-ci. 

Noir, blanc et rouge, on dirait du White Stripes. Pour Info, Gourmet est le nom du troisième acteur, pas la critique du film par « Femme Actuelle »

Fréquence interdite

De retour après une trêve non désirée et commencée dès l’ouverture du blog, l’otter revient en forme avec un film mené par deux acteurs dont on se demande comment est-il possible de les voir porter sur leurs épaules: Jim Caviezel entre la ligne rouge et la passion du Christ et Dennis Quaid. Autant dire que les mecs de New Line ont décidé de placer leur 31 millions de budget dans les effets spéciaux de Fréquence Interdite!

 Deux acteurs peu connus du grand public, un real dont on ne veut pas se souvenir du nom. Superbe mise en bouche

Poursuite

Une des astuces les plus courantes à Hollywood pour monter un projet est d’associer deux noms connus sortant d’un succès récent. Le sujet du film devient obsolète, on tire au sort plusieurs mots clés et on brode autour.

En 1995, à l’heure où le scénario du film qui suit arrive sur les bureaux de la Twenty Century Fox, Keanu Reeves vient de cartonner pour la première fois depuis Point Break avec Speed et Morgan Freeman sort de Seven et des Évadés. L’idée de réunir les deux est donc logique, dommage que ce fut pour ce film

Je ne trouve rien de désobligeant à dire sur cette affiche classique de l’époque. Pas de tagline, pas de débilité genre “produit par…” Nada. 😦

Madame Irma

Nouveau petit passage chez nous pour constater que je ne me moque pas que des films américains. Il s’agit souvent de vieux comiques télé qui nous faisaient rire le soir du nouvel an quand on avait le bidon rempli de chapon et de chocolats.

Je sais, j’attaque sur du lourd et je tire un peu sur des ambulances, vous m’envoyez navré.